CHAPITRE DOUZIÈME
Hermione se rebelle
Rapidement, Peter Pettigrow ne devint plus qu'une question secondaire dans l'esprit de Harry. Il peina néanmoins à se rendormir une fois de retour de sa petite expédition, et lorsque le jour se leva quelques heures plus tard, il fut accueilli dans la salle commune par une Hermione aux yeux larmoyants. Celle-ci tenait contre elle un morceau de parchemin et Harry sentit son c½ur cesser de battre lorsqu'il crut comprendre de quoi il s'agissait.
― Hagrid a été condamné, hoqueta-t-elle. Buck va être exécuté pour avoir « attaqué » Malfoy.
Harry eut l'impression de recevoir un coup de massue sur la tête, avant de se sentir étourdi en réalisant combien le temps avait filé depuis le premier cours de soin aux créatures magiques de Hagrid. Puis la colère le gagna. Malfoy n'avait pas le droit de tricher et de faire condamner un animal à mort pour une agression qui n'avait techniquement pas eu lieu.
― Mais... ils ne peuvent pas faire ça ! Je veux dire, même Malfoy a reconnu que rien ne s'était passé !
― Qu'est-ce que Malfoy n'a pas fait ? fit la voix de Ron derrière eux.
Harry et Hermione se figèrent. N'ayant pas été un témoin direct, Ron ne savait pas que Hermione avait possiblement remonté le temps pour modifier la fin du cours soin aux créatures magiques. Officiellement, Harry ne savait pas non. Il soupçonnait, voilà tout.
― Une histoire avec Parkinson, apparemment... rien de passionnant, s'empressa de répondre Hermione sur le ton le plus convaincant possible.
Cela dut fonctionner car Ron haussa les épaules et se dirigea vers le portrait de la Grosse Dame en clamant qu'il mourait de faim. Une fois seuls, les deux piètres menteurs soufflèrent de soulagement.
― Je n'arrive toujours pas à y croire, bégaya Hermione. Condamner un animal à mort pour... si peu ? Comment ai-je pu être aussi naïve !
Elle se laissa tomber sur une chaise, sans même jeter un coup d'½il à la table qui croulait sous le poids des livres et grimoires. Puis elle relut la lettre de Hagrid et serra les poings.
― Hermione, c'est peut-être pas perdu si on trouve le bon angle de défense, commença Harry. Après tout, personne ne peut prouver que Malfoy a été attaqué.
― Évidemment que l'on va prouver que cet immonde spécimen n'a pas été attaqué, gronda la jeune fille. À vrai dire, il n'y a même rien de plus simple ! Mais je suis également furieuse contre lui, je me sens... comme s'il m'avait trahie.
Harry écarquilla les yeux. Hermione venait de dire que Malfoy la décevait ou il dormait et n'allait pas tarder à sortir de son sommeil ?
― Je, tu... excuse me ?
― Tu promets de ne pas t'énerver, d'accord ? (Harry hocha imperceptiblement la tête puis Hermione prit une inspiration :)Je commençais à apprécier Malfoy.
Puis elle se leva d'un bond et arpenta la salle commune en ruminant des bribes de phrases incompréhensibles comme un lion en cage.
― Voilà, ça y est, je l'ai dit ! J'apprécie cette blonde écervelée et aussi utile qu'un crayon blanc ! C'est de trop travailler ça, j'en suis sûre ! Elle est belle, Hermione Granger, tiens ! Elle se fait traiter de Sang-de-Bourbe et elle ne trouve rien de mieux que de développer des sentiments pour le type qui l'insulte, je me déçois moi-même !
― Hermione, l'interpella Harry, l'interrompant ainsi dans ses divagations. Hermione, l'important c'est toi. Admettre il me faut que la situation est inédite mais rien ne t'en empêche.
― Mais c'est Malfoy, grommela Hermione. Si jamais il le sait, il ne se sentira plus.
― D'un autre côté, il faut admettre qu'il est vachement mieux depuis les vacances d'été.
La réaction de la jeune fille ne se fit pas attendre : elle poussa Harry contre un mur d'un geste brusque et le tint en joug à l'aide de sa baguette.
― Oh non, je ne crois pas, Potter, siffla-t-elle. Tu as déjà des vues sur Diggory alors laisse-moi fantasmer sur l'autre abruti, vu ?
*
Hermione ne décoléra pas du reste de la journée. Qu'elle ait confessé son attirance à Harry ne l'avait pas empêchée de proférer à l'égard du blond toute une avoinée d'insultes, toutes mieux senties les unes que les autres. Son comportement de petit prince, notamment lors du cours de soin aux créatures magiques, n'avait pas manqué de mettre la jeune fille dans une rage sourde.
― Je te recommande vivement à lui expliquer la vie lors de la finale de Quidditch, Harry, ou je te promets que je m'en occuperais personnellement ! s'écria Hermione tandis qu'ils retournaient vers le château pour leur cours d'enchantements avec le professeur Flitwick.
Juste devant eux, Malfoy se retourna et adressa un sourire goguenard à Hermione, qui serra les poings.
― Rappelle-moi de ne pas vous laisser seuls dans une salle de classe vide, tous les deux, grommela Harry en s'apercevant trop tard qu'il en avait trop dit.
Ron se figea tandis que Hermione prenait mentalement note qu'un jour ou l'autre, elle prendrait Harry pour taper sur Malfoy.
― Potter, ou le type le plus inutile que la Terre ait jamais porté, grommela la jeune fille en s'attendant à une tornade de la part du rouquin.
― Désolé, j'ai gaffé, couina Harry qui sentait venir la tempête, lui aussi. Mais c'est de ta faute aussi, tu m'as perturbé !
― Hermione, Malfoy te plaît ? répéta Ron d'une voix suraiguë, littéralement hébété.
― Franchement ? Ça va dépendre que d'une seule chose, si tu as l'intention de me tuer après t'avoir dit que oui.
Mais à sa grande surprise, un immense sourire naquit le visage constellé de tâches de rousseur du jeune homme. Hermione essaya de s'empêcher d'interpréter les réactions de son ami, sachant à quel point il pouvait être brusque et imprévisible.
― Tu plaisantes ? C'est probablement le truc le plus improbable du monde ! se réjouit Ron. Ça veut donc dire que rencontrer Viktor Krum n'est peut-être pas si impossible que ça !
― Viktor quoi ?
― Krum ! Il vient d'être élu meilleur joueur de Quidditch de l'année, il joue au poste d'Attrapeur dans l'équipe de Bulgarie. Oh Merlin, je vais peut-être rencontrer mon idole !
Il reprit son chemin vers le château en sautillant et esquissant parfois un pas de danse, sous les regards médusés de Harry et Hermione. Celle-ci avait d'ailleurs fini par oublier qu'elle en voulait au brun ainsi qu'à Malfoy.
― Eh ben... ça, c'est quelque chose que l'autre folle de Trelawney n'aurait jamais vu venir !
― D'ailleurs, ça serait pas mal que nous allions en cours, non ?
Ils se remirent en marche mais au moment où Harry rattrapait Ron, il s'aperçut que Hermione avait disparu. Comme si elle s'était brusquement volatilisée.
― Elle n'aurait quand même pas transplané ? fit Ron, incrédule tandis qu'ils arrivaient devant la salle du professeur Flitwick.
Il s'avéra que l'absence d'Hermione ne fut pas remarquée car la leçon du jour était consacrée au sortilège du Glacius, pour lequel Harry fut prié de faire une démonstration avant de relever à son tour un défi consacré à ce sortilège. Lorsqu'il revint, Hermione n'avait toujours pas refait surface.
*
― Alors, ce défi ?
― J'ai pu faire plein de glissades ! s'extasia Harry avec un grand sourire. Et il y avait même des salamandres de la taille de Hagrid !
― Bien, ne compte pas sur moi pour te demander quelle variété de bestiole, sourit Ron. D'ailleurs, toujours pas de nouvelles d'Hermione.
― Elle nous retrouvera au déjeuner, j'en suis sûr.
― J'ai pu faire plein de glissades ! s'extasia Harry avec un grand sourire. Et il y avait même des salamandres de la taille de Hagrid !
― Bien, ne compte pas sur moi pour te demander quelle variété de bestiole, sourit Ron. D'ailleurs, toujours pas de nouvelles d'Hermione.
― Elle nous retrouvera au déjeuner, j'en suis sûr.
Mais Hermione ne se montra pas au déjeuner, ce qui commença à sérieusement inquiéter les deux compères. Ron était persuadé que Malfoy – pour ne pas changer – avait quelque chose à voir là-dedans.
― Si elle n'est pas dans la salle commune, je te promets que je vais aller lui régler son compte, à ce fils de chacal de mes deux !
Ils débarquèrent alors en trombe dans la salle commune de Gryffondor... et trouvèrent Hermione en train de se débattre Percy Weasley, qui la tenait par les poignets. Les joues rougies, les yeux écarquillés et les cheveux plus en bataille qu'à la normale, la jeune fille ne semblait pas ravie de se trouver dans une telle posture, surtout avec le préfet de Gryffondor.
― Percy, mais... articula Ron, bouche bée.
Il avait parlé à voix basse mais l'effet fut le même que s'il avait hurlé ; le préfet s'immobilisa aussitôt et Hermione en profita pour s'échapper. Elle se réfugia dans les bras de Harry, qui foudroyait désormais Percy du regard.
― Qu'est-ce que tu comptais faire, exactement ? bafouilla Ron, littéralement abattu.
Percy se contenta de hausser les épaules, désinvolte.
― Même si je te l'expliquais, tu ne comprendrais pas. Tu es trop jeune pour ça.
― Alors Hermione l'est également ! Je vais en parler à McGonagall, dès ce soir !
― Parce que tu penses qu'elle va te croire ? ricana le préfet. Franchement Ron, après tout ce que j'ai fait pour toi, tu vas vraiment me dénoncer ?
― Ce que tu as fait pour moi ? Tu veux dire, à part me refiler un rat à moitié mort et me faire passer pour un menteur quand Black s'est pointé dans le dortoir ? Très utile, en effet.
Ils quittèrent ensuite la salle commune, marchèrent un peu dans le couloir et après s'être assurés qu'ils étaient bien seuls, Hermione fondit en larmes et dut se rattraper à Harry pour ne pas s'effondrer.
― Je n'arrive pas à croire qu'il ait osé, cette fois, hoqueta-t-elle en tremblant.
― Tu veux dire que c'était pas la première fois ? s'écria Ron, atterré.
― Qu'il tente quelque chose, si. Jusque là, ce n'étaient que des paroles...
― Tu devrais en parler à Malfoy, tu te rappelles ce qu'il a promis de faire si ça se reproduisait.
Hermione se redressa vivement, les yeux ronds.
― Harry, non ! Il a promis de faire perdre son emploi à Mr Weasley ! Et puis, il a fait condamner Buck à mort !
― Euh... j'étais où quand ça s'est passé, tout ça ? fit Ron, perdu, tandis qu'ils prenaient la direction de la tour de Divination.
Hermione fronça les sourcils, une fois parvenus au pied de la tour.
― Pourquoi Divination ? On n'a pas cours d'Enchantements ?
― Hermione, il est treize heures. Flitwick, c'était ce matin, juste après les Soins aux créatures magiques.
― Je n'arrive pas à y croire, gémit Hermione, abattue. J'ai oublié d'aller en Enchantements ! Flitwick devait être en colère après moi et je suis sûre que vous avez abordé le sortilège du Glacius !
― Oui, mais la démonstration est tombée sur moi, expliqua Harry. Le sortilège n'est pas difficile à maîtriser donc même si on l'a à l'examen, tu réussiras quand même à avoir une bonne note !
Ils se turent pour grimper l'immense escaliers en colimaçon de la tour, parvinrent au sommet en soufflant comme des hippogriffes et prirent une autre inspiration pour monter l'échelle argentée qui menait à la salle de classe. Ron entra le premier, toussa bruyamment à cause des bâtonnets d'encens toujours plus odorants au fil de l'année puis alla prendre place à une table avec trois poufs. Sur chaque table trônait une boule en cristal emplie d'une fumée blanchâtre dans laquelle des formes floues apparaissaient parfois.
― Bonjour mes enfants, souffla la voix mystérieuse du professeur Trelawney, qui débarquait de nulle part comme à chaque fois. Je sais que l'étude des boules de cristal ne devait être abordée que bien plus tard mais les voiles du futur m'ont indiqué que ce sera précisément le sujet de votre examen.
― Bien alors vous pouvez aussi nous donner les notes, si bien sûr l'Au-Delà vous a laissé les apercevoir, lâcha Hermione d'un ton hautain et légèrement traînant qui rappelait l'intonation de Malfoy. Cela nous fera un examen de moins à réviser.
Un silence de plomb s'abattit sur la salle de classe tandis que tout un chacun dévisageait Hermione comme si elle avait perdu l'esprit. Je veux dire, Hermione Granger ? Refuser de réviser pour un examen ? Mais personne ne fut capable de déterminer si le professeur Trelawney avait entendu sa remarque acide, pourtant parfaitement audible.
― Hermione ! Non mais, tu n'as pas honte ? chuchota Lavande Brown, visiblement outrée.
― La ferme, le bouquet de fleurs, siffla la jeune fille.
― L'étude des boules de cristal est un art raffiné qui exige une finesse d'esprit toute... particulière, reprit la femme-scarabée, les yeux perdus dans le vague. Les premières séances risquent fort d'être désastreuses... et révélatrices. Aussi aujourd'hui nous contenterons-nous d'observer la Sphère à l'aide de nos yeux externes.
Ron fut alors pris d'un fou rire qu'il déguisa habilement en une quinte de toux mais dut s'enfoncer le poing dans la bouche pour ne pas glousser comme une hyène en pleine crise d'hystérie. Le cours commença mais force était d'admettre que la sphère choisie par Harry, Ron et Hermione restait obstinément floue.
― Alors mes enfants, que voyez-vous ? interrogea Trelawney en surgissant derrière eux sans bruit.
― Cette table porte une trace de brûlure, commenta Ron après un sursaut. Quelqu'un a dû laisser tomber une bougie... ou voulu mettre le feu. On peut tenter de deviner l'âge de la brûlure en observant sa couleur et sa texture et même...
― Mr Weasley, vous voir prendre ce cours avec le plus grand des sérieux aurait été grandement apprécié mais si faire preuve de discipline vous indispose à ce point, vous pouvez encore partir d'ici. Que voyez-vous dans la boule de cristal ?
Ron jeta à nouveau un coup d'½il et haussa les épaules.
― Rien. Donc j'imagine qu'il va y avoir beaucoup de brouillard cette nuit. Et donc qu'il fera beau pour le match de Quidditch de demain.
Lavande émit un couinement scandalisé et récolta un sourire plein de bienveillance de la part du professeur Trelawney. Puis elle se plaça du côté de Harry et observa attentivement la boule de cristal jusqu'à ce que ses yeux déjà surdimensionnés ne s'écarquillent.
― Oh, mon garçon... mon pauvre petit garçon... il approche... le Sini
― Ah non, ça suffit maintenant ! intervint Hermione, exaspérée. Vous êtes sur son dos depuis le début de l'année, vous tenez vraiment à le voir mourir ou c'est juste parce que vous avez affaire à Harry Potter ? Donc si vous voulez vraiment que ça se produise, balancez-le du haut de la Tour d'astronomie et on n'en parlera plus !
Parvati chuchota alors quelque chose à l'oreille de Lavande et toutes deux lancèrent un regard assassin à Hermione. D'ailleurs, cette dernière se tourna ensuite vers les deux chipies.
― Et si vous voulez vraiment que quelqu'un gobe vos prédictions hasardeuses, allez donc dire à Lavande qui sera son futur mari, puisqu'elle ne vit que pour ça !
Toutes les têtes étaient désormais tournées vers Hermione et plus personne n'osait prononcer un mot. Le professeur Trelawney eut alors un petit sourire qui ne disait rien de bon.
― Très chère enfant, commença-t-elle en adoptant un ton pleurnichard. À l'instant même où je vous ai vue entrer dans cette salle, j'ai immédiatement compris que les fées avaient omis de vous offrir le don de déchiffrer les messages célestes ! Je crois d'ailleurs n'avoir jamais vu quelqu'un d'aussi terre à terre que vous, avec le c½ur flétri d'une vieille fille qui tourne désespérément les pages de ses livres...
Lavande eut un gloussement satisfait.
― Bah ! Pour quelqu'un sans talent, comme vous dites, Hermione a contribué à démasquer Voldemort deux fois de suite, fit remarquer Ron sans mâcher ses mots. Et vous ?
Mais le professeur Trelawney l'ignora superbement.
― De plus, je vous avais dit de vous méfier d'un homme aux cheveux roux mais m'avez-vous seulement écoutée ?
― Et si vous tenez tant que ça à le savoir, Harry et Ron ont effectivement empêché qu'un homme roux s'en prenne à moi, l'interrompit à nouveau Hermione en perdant patience. Mais j'imagine que vous vous êtes bien gardée de le dire, comme si vous espériez qu'il m'arrive quelque chose, n'est-ce pas espèce de voyeuse malhonnête ?
Elle se leva ensuite, rangea ses affaires dans son sac et d'un geste de la main, elle délogea la boule de cristal de son socle qui tomba sur le plancher. Elle quitta ensuite la salle de classe et ne vit donc pas la sphère se mettre à briller intensément.
Puis le professeur Trelawney sembla entrer dans une profonde transe.
― Quelque chose suit son cours ! Le Seigneur des Ténèbres attend, tapi dans l'ombre. Cela se passera un soir de juin, le serviteur douze ans prisonnier brisera ses chaînes et rejoindra son maître. Cela... se produira... en... juin...
Sa voix, alors dure et sonore, sembla se bloquer dans sa gorge tandis qu'elle commençait à étouffer. Puis elle cligna des yeux, secoua un peu la tête et sembla reprendre ses esprits. Si personne ne disait plus rien depuis longtemps, le silence était soudainement devenu pesant et la chaleur étouffante qui régnait n'aidait pas.
― Eh bien, mes enfants, qu'y a-t-il ?
― Pro... professeur... vous avez parlé... du S-s-s... Seigneur des... Ténèbres, bredouilla Lavande au bord des larmes.
― Ah bon ? Mais non, ma chère, vous avez dû vous assoupir, voyons. Et vous autres, vous n'avez pas cours ? Alors que faites-vous ici ?
Ron et Harry furent les premiers à prendre la fuite, avant que le professeur Trelawney ne change d'avis. Ils ne prononcèrent aucun mot jusqu'à ce qu'ils arrivent dans la salle commune de Gryffondor mais tous deux étaient certains d'avoir entendu une véritable prophétie sur le retour de Voldemort.
------------------------------------------------------8<----------------------------------------------------------------------------------------
aliseevila, Posté le dimanche 18 février 2018 10:53
Le passage au cours de divination m'a fait rire, notamment les répliques de Ron. Il a de la répartie.
J'ai lu toute la page. Un vrai plaisir. Merci pour ton histoire.